dimanche 30 juin 2013

Critique/Avis: The Thing (2011)

Hello friends !

On continue les critiques cinés de reboot avec le remake de The Thing aujourd'hui.


The Thing a été originalement dirigé par le célèbre John Carpenter ( qui a réalisé New York 1997, Halloween, Assaut, Christine...), et a clairement marqué les esprits back in the days avec son suspens poisseux et ses effets spéciaux très poussés.
Vu que ces dernières années les reboots/remakes ont le vent en poupe, Mattijs van Heijningen Jr (un réal' inconnu au bataillon) s'est vu remettre la lourde tâche de proposer une pré-quelle au film de 1982, ce qui peut être très casse-gueule. Quid pour The Thing version 2011 ?



La paléontologue Kate Lloyd part en Antarctique rejoindre une équipe de scientifiques norvégiens qui a localisé un vaisseau extraterrestre emprisonné dans la glace. Elle y découvre un organisme qui semble s'être éteint au moment du crash, de multiples années auparavant. Mais une manipulation élémentaire libère accidentellement la créature de sa prison de glace. Capable de reproduire à la perfection tout organisme vivant, elle s'abat sur les membres de l'expédition, les décimant un à un. Kate s'allie au pilote américain Carter pour tenter de mettre au carnage. Aux confins d'un continent aussi fascinant qu'hostile, le prédateur protéiforme venu d'un autre monde tente de survivre et de prospérer aux dépens d'humains terrorisés qu'il infecte et pousse à s'entre-tuer. The Thing sert de prélude au film culte de 1982.


Les effets d'époque (1982) n'ont rien à envier aux effets numériques de cette pré-quelle

On trouve au casting Mary Elisabeth Winstead (Scott Pilgrim versus the World, Die Hard 4...), Joel Edgerton (Gatsby le Magnifique, Zero Dark Thirty...), Kristofer Hivju de Games Of Thrones, quelques acteurs de seconde pour un huis-clos qui manque un peu de tonus comparé à la mouture 1982.

La jolie Mary Elisabeth Winstead s'allie à Joel Edgerton dans leur tentative de survie.

Ce qui m'a vraiment plu dans la version de Carpenter était cette paranoïa constante qui transforme l'équipe de scientifiques en bêtes acculées, et prêtes à tout pour survivre, quitte à tuer le collègue qu'on connait depuis 10 ans. On ne retrouvera pas toute l'intensité de cette sensation dans la pré-quelle, tout simplement car les scientifiques n'ont aucune idée de ce à quoi ils font face. Ce n'est pas pour autant qu'ils ne savent pas comment détecter la créature, grâce à l'ingénieuse idée que la créature ne peut recréer que de la matière biologique vivante. De ce fait, elle rejettera tout corps étranger tels que plombages ou broches chirurgicales. Plutôt malin d'amener ça dans la pré-quelle, à défaut de faire le test du morceau de cuivre chauffé à blanc (les connaisseurs sauront). Dotée d'une certaine forme d'intelligence, elle offrira un vrai déjà de survie
Le jeu des acteurs est légèrement meilleur que ce à quoi on pourrait s'attendre, et offre une performance plutôt sympathique, tout comme le film l'est. Les regards de suspicion sont lourds de sens, surtout quand il s'agit de décider si votre ami vivra ou mourra.

Starship Troopers n'est jamais loin.

Au niveau des effets spéciaux, c'est plutôt pas mal vu le budget. On voit pourtant, et c'est dommage, qu'ils compensent ce manque de paranoïa par des effets numériques gores de bonne qualité. La (les?) créature apparaît sous divers formes, chacune plus dégueulasse que la première. On découvrira avec un sourire l'origine de certains corps horriblement déformés que l'équipe de secours rencontre dans la mouture 1982. Des rappels (ou l'inverse vu que c'est une pré-quelle qui prend en compte les fans de la première heure, c'est toujours plaisant). A noter aussi que la scène de fin est la même que la scène d'introduction du premier film.

Le réveil a du être un peu dur.

Au final, si The Thing version 2011 ne casse pas trois pattes à un canard, on s'y retrouve coincés par un blizzard à survivre contre une bestiole qui peut imiter n'importe qui. Des références pour les connaisseurs, et une histoire "previously on HBO" cohérente et sympathique.

Note: 14/20

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