mercredi 24 avril 2013

Avis/Critique: Evil Dead (reboot 2013)


J'ai eu l'occasion de voir Evil Dead  au Grand Rex lors de sa projection en avant-première, suivi d'une Master Class avec le réalisateur Fedé Alvarez.

Pour le speech ça donne ça :

"Mia a déjà connu pas mal de galères dans sa vie, et elle estdécidée à en finir avec ses addictions. Pour réussir à se sevrer de tout, elledemande à son frère David, sa petite amie Natalie, et à deux amis d'enfance,Olivia et Eric de l'accompagner dans la cabane familiale perdue au fond desbois. Dans la cabane isolée les jeunes gens découvrent un étrange autel, etsurtout un livre très ancien, dont Eric commet l'erreur de lire un passage àhaute voix. Les plus épouvantables des forces vont se déchaîner sur eux. "

Et forcément c'est le hippie de la bande qui relâche la bête

Il semblerait que les reboots soient à l'honneur en ce début d'année, voire même l'année dernière entre The Amazing Spiderman, Star Trek, American Pie, Total Recall, Dredd 3D... Mais s'attaquer à un des piliers du film d'horreur des années 80, ça c'est couillu.

Le premier mot qui me vient à l'esprit est "GORE". Le film est interdit aux moins de 16 ans, et c'est totalement justifié. Ça faisait très longtemps que je n'avais pas vu autant de tripaille. Et bien sûr, tout est fait sans fonds verts. Pas d'effets numériques donc, que du faux sang et des prothèses. Ça rend super bien, et c'est une vraie bouffée de fraîcheur (est-ce que quelqu'un se rappelle de quand il a vu un film sans CGI récemment ? Moi pas).
"Ben quoi j'ai oublié mon rasoir"

Au niveau de l'histoire donc c'est pas super compliqué. Pitch classique même. 5 jeunes, une maison au fond des bois...ça aurait pu tourner en orgie, en invasion de zombie, en attaque de loup-garous, en raid de serial killers ou en flotte contaminée qui contient un virus mangeur de chair (si vous n'avez pas vu "Cabin Fever" je vous le conseille d'ailleurs). Mais non, ce coup-ci c'est un livre maudit qui en le lisant invoque un démon, lequel a besoin de 5 âmes (ils sont 5 ça tombe bien).

Ajoutez à cela une héroïnomane qui essaie tant bien que mal de se sevrer et je vous dis pas le bazar que ça va être.
Le dernier Vogue édition "Forces du mal 2013, que choisir ?"

Autre condition pour un reboot, prendre des acteurs pas connus, en espérant que l'un d'entre eux se démarque et soit reperé. Ça marche bof vu l'investissement qu'on voit pendant le film, sauf l’héroïne (le personnage principal, pas la drogue hein) qui s'en tire étonnamment bien.
Mia s'en tire bien, mais est quelque peu...méconnaissable 

Si les effets gore sont une des raisons pour lesquelles les cinémas devront racheter pas mal de sièges, il ne faut pas oublier la musique, qui pour une fois colle parfaitement à l'intrigue et au déroulement. Parfois un murmure, parfois assourdissante, on accompagne les personnages dans leur découverte de la malédiction du Necronomicon (le bouquin en chair humaine). Cela donne au film une ambiance pesante, poisseuse et super malsaine, qui vous clouera au siège.
Quelques secondes plus loin toute la salle explosera de rire. Ou restera
bouche bée

Je rajouterais que le film est autant pour les fans de la première heure que les néophytes de l'univers, à travers de nombreux clins d'oeils (le boomstick, la tronçonneuse). Qui dit reboot ne dit pas forcément copie parfaite, et la réalisation a choisi de prendre une chemin différent du premier, plus sombre, mais aussi plus adulte. Une façon de séduire un public qui n'a plus les même attentes que les fans de 1980.
Le hippie a ce qu'il mérite, à savoir se faire clouer le bec. Littéralement.


Au final, si le nouveau Evil Dead prend une tournure beaucoup plus sérieuse que le premier opus datant de 1981 ( mais qui reste toujours un classique, malgré ses effets vieillissants), c'est un pari réussi pour Fedé Alvarez qui signe là le premier film d'une trilogie ("il serait même possible que le personnage de Mia rencontre Ash de la première trilogie" nous souffle Alvarez entre deux blagues).



Evil Dead sort le 1er mai dans les salles

Note: 14.5/20

mardi 23 avril 2013

Critique/Avis: Iron Man 3 (no spoiler)


Ayant eu la chance de visionner Iron Man 3 il y a quelques jours, je vous laisse découvrir mes impressions sur ce nouvel opus du Marvel Cinematic Universe.

Tony Stark a beau jouer les fiers à bras, les événements se déroulant pendant Avengers ne l'ont pas laissé intact. Outre la brusque découverte pour un technologue d'une vie extra-terrestre et de monstres (verts notamment), le voilà membre d'une équipe composée d'un demi-dieu, d'un super soldat, d'espions....Bref beaucoup de choses à assimiler en peu de temps. Revenu d'entre les morts de justesse suite à la bataille contre les Chitauris, Tony Stark s'enferme dans le travail pour oublier le stress post-traumatique dont il souffre. Et surtout, il cherche à créer une armure qui puisse le protéger n'importe quand, n'importe où. Ainsi nait le modèle Mark 42. Cette armure préhensile est composée de parties qui peuvent s'assembler sur lui dès que Tony le souhaite. Vous vous en doutez, ça a du prendre du temps (l'armure d'Avengers étant la Mark 7 pour vous donner une idée), et pendant que Tony était enfermé dans son labo, un nouveau chef terroriste fait son apparition sur la scène internationale. Il s'agit du Mandarin, dirigeant le groupe terroriste des Dix Anneaux. Ciblant les intérêts américains . Responsable de la recrudescence des attentats à l'échelle internationale, War Machine devenu Iron Patriot est chargé de purger les cellules terroristes qui opèrent pour le Mandarin, mais ce n'est pas tâche facile.
En parallèle, Aldrich Killian et Maya Hansen font leur retour dans la vie de Tony Stark. Fantômes du passé playboy de notre héros, ils réapparaissent aux commandes de l'AIM, une société basée sur les biotechnologies. Aldrich, devenu un brillant scientifique, semble vouloir récupérer Pepper Potts, tandis que Maya veut prévenir Tony d'un danger imminent.
Suite à un énième kamikaze qui se fait exploser, Happy Hogan est laissé entre la vie et la mort. Stark lance alors une vendetta contre le Mandarin. Le prenant pour cible, le chef terroriste jure de le mettre à bas. Et il y arrive de façon assez spectaculaire. Loin de tout, sans repères, Iron Man devra donner le meilleur de lui-même pour mettre à bas le terroriste.
Quand le Mandarin veut quelque chose, il l'obtient, serait-ce la tête d'Iron Man


Nous avons donc à faire avec un thriller technologique. Pas de grandes batailles à la Avengers, encore une fois on retrouve un Tony Stark en proie à ses démons. Le film part donc sur la même lancée qu'Iron Man 2 , à savoir un film très axé sur les personnages, et ce qui gravite autour d'eux. En l’occurrence James "Iron Patriot" Rhodes et Pepper Potts.
On retrouve beaucoup de mélancolie dans Iron Man 3, personnifiée par Maya Hansen, ce fameux coup d'un soir qui réapparaît sans prévenir avec une technologie inédite, le virus Extremis. Non content de régénérer les porteurs, il leur donne aussi une force surhumaine. De quoi faire de superbes soldats, mais gare aux personnes mal avisées qui l'obtiendraient...
Aldrich Killian, quant à lui est le directeur général de l'AIM, une entreprise qui commercialise le virus, et qui a donné suite aux recherches de Maya, et s'en est mis plein les fouilles au passage.
Aldrich Killian est bien trop séduisant pour ne pas cacher quelque sombre secret

Pourtant si Downey Jr sait jouer dans le dramatique, il émaille toujours ses passages de petites piques qui font mouche à tous les coups. Il arrivera à jouer un Tony Stark perdu dans la cambrousse, sans possibilités techniques de se créer une nouvelle armure, et s'en trouvera transcendé.
Ben Kinglsey en Mandarin est tout simplement brillant. On regrettera malheureusement son traitement pour le moins...particulier. Ça sera un des points noirs du film.
Paltrow comme à son habitude illumine ses scènes, avec la simplicité et l'alchimie qui règne entre elle et Robert Downey Jr. Un couple crédible, c'est de plus en plus rare.
Le Mandarin, un méchant qui faisait peur...jusqu'à ce qu'on découvre qui il est vraiment

Au niveau de la bande-sonore le bas blesse. Aucun thème ne se démarque et fait plus office de bouche-silence que de participer au film. Pas d'AC/DC non plus, ce qui est regrettable vu qu'Iron Man est un film où entre des riffs endiablés est naturel.
Les effets 3D sont quant à eux superbes, que ce soient des effets de particules ou de grosses explosions. De même les combats sont intéressants, mais comme la bande-son ne sont pas particulièrement épiques. La scène finale aurait mérité un petit boost d'action tant elle est ...presque banale.
La scène de destruction de la Malibu House est magnifiquement orchestrée


Au final Iron man 3 sera un excellent film du MCU phase 2, malgré ses retouches presque impardonnables à certains personnages. Si vous souhaitez un excellent film avec l'inénarrable Tony Stark, ne réfléchissez pas,  foncez (et restez jusqu'à la dernière minute !).

Prévu en salles le 24 avril 2013

Note: 16/20

mardi 16 avril 2013

Pourquoi ce blog ? et surtout pourquoi maintenant ?

Salut à tous, jeunes et moins jeunes, femmes et hommes. Je me prénomme Alexis, 23 ans, et comme beaucoup d'autres avant moi, j'ai décidé de créer un blog. Car j'aime partager des choses, que j'ai pris goût au blogging, que j'adore écrire et raconter des trucs sur les univers qui me passionnent. Et aussi parce que je ne me retrouve pas forcément dans tout ce que les blogs proposent.

Je suis passionné de jeux vidéos ( majoritairement du FPS, mais aussi quelques RTS et MMO), de ciné, de comics (Iron Man Fanatic !), de high tech et de certains univers de Science-fiction ( notamment celui de Warhammer 40 000).

Hormis ça, j'écrirais aussi quelques billets sur mon prochain déménagement à Francfort (oui, parce que j'arrive pas à trouver de taff à Paris, donc un peu d'air me fera du bien. L'allemand sera pas forcément facile à apprendre mais il parait que j'ai des capacités d'adaptations. Let's wait'n see.

Je vous accueille donc dans mon univers, bienvenue :D

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