dimanche 23 juin 2013

Critique/Avis: L'armée des Morts de Zack Snyder (2004)

Hello friends !

aujourd'hui au programme une critique d'un film qui a construit ma passion pour les zombies, à savoir le remake de Zombie, l'Armée des Morts.


Ce film est spécial, car c'est plus ou moins lui qui a assis la mode des zombies qui courent (le vrai précurseur étant " 28 jours plus tard", mais ce n'est pas à proprement parler un film de zombies).



Remake donc, d'un film d’anthologie pour ceux qui aiment les années 70-80 niveau films d'horreur (que je vous conseille fortement d'ailleurs), et surtout une des œuvres d'un génie du genre, Georges A. Romero. Ce dernier s'est démarqué à l'époque en faisant des films de zombies...engagés, en dénonçant la zombification qu'amène la la société de consommation des années 70. Les zombies retournent donc naturellement là où ils passaient le plus de temps lors de leur vie passée: un centre commercial. Pas de bol pour les survivants qui s'y sont retranchés.
La fine équipe au complet (ou presque)


L'histoire de l'Armée des Morts n'est pas si différente, même si les protagonistes ont changés, et la dénonciation envolée. C'est aussi un des films par lesquelles s'effectue la modernisation du mythe du zombie, un peu comme si eux-aussi prenaient un train de vie effréné. A ne plus prendre le temps de vivre, devenons-nous donc des zombies ?

Ana est interne dans un hopital. Rien de très palpitant en somme, sauf la recrudescence de blessés par morsures. Coup de chance, elle a fini son shift et rentre chez elle. Le lendemain matin, réveillée d'une manière  plutôt...radicale, la voilà confrontée à une infection mystérieuse rendant les malades cannibales. Dans sa fuite elle rejoint un petit groupe qui veut se barricader dans l'endroit le plus sécurisé de la zone: leur centre commercial de leur ville. C'est vrai que c'est tentant, la zone aux alentours est dégagée vue qu'entourée de parkings, les portes sont en verre Securit, les rideaux de fers bloquent les entrées, et les réserves de nourriture permettraient de survivre longtemps. Ils rentrent par effraction dedans et s'y installent donc. Commence un combat contre les morts-vivants, mais pas que...


Au niveau du casting, on retrouve Sarah Polley (Splice, Mr Nobody, mais qui quitte la chaise d'actrice pour celle de réalisatrice en 2013), Ty Burell de Modern Family, Ving Rhames (Marcellus Wallace de Pulp Fiction), Jake Webber (qu'on retrouve dans Rencontre avec Joe Black, ou dans la série Medium)... Des seconds couteaux qui s'en sortent pas si mal au final, et forment un groupe de survivants assez cohérent, malgré des stéréotypes un peu trop poussés chez certains.
Il faut toujours une babe et un chien super intelligent pour faire un bon film.


Les effets spéciaux sont excellents, comme il sied à toutes les productions zombifiques récentes (de qualité, on oublie les films Troma). Les zombies sont très violents, courent et frappent fort. A l'époque ça a beaucoup changé le ton donné aux films du genre, permettant de dynamiser les actions, en rendant les méchants encore plus dangereux. Ces joyeux décérébrés ne sont pas plus intelligents que la moyenne pour autant, et n'ouvriront pas de portes ou autres, mais essaieront d'escalader les obstacles. Il faudra trouver mieux qu'une barricade.
Oui ces pourris courent maintenant (le jeu de mots est épique non ?)

Si le film surfe sur la nouvelle vague de longs métrages sur les zombies, il n'en respecte pas moins les connaisseurs, à travers des caméos plutôt succulents. On retrouve donc les deux héros du film Zombie, à savoir Ken Foree et Scott H. Reiniger, sans compter l'expert en effets spéciaux Tom Savini. Des petits moments qui font plaisir.

L'Armée des Morts s'en tire remarquablement bien pour un premier essai sur grand écran du jeune (à l'époque) Zack Snyder.
Amateurs de films sur les zombies, la renaissance d'un concept vous attend avec ce film, je vous le conseille vivement.

Note: 15.5/20

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