mardi 8 avril 2014

Critique/Avis: 47 Ronins (2014)

Bonjour à vous samuraïs ! Aujourd(hui nous partons sur les traces des 47 Ronins, ces guerriers qui bravèrent la mort pour obtenir vengeance.




Le synopsis:

Un perfide seigneur de guerre ayant tué leur maître et bannit leur tribu, 47 samouraïs errants jurent de se venger et de restaurer l'honneur de leurs compatriotes. Arrachés à leurs foyers et perdus aux quatre coins des terres connues, cette poignée de rebelles se voit contrainte de recourir à  l'aide de Kai - un demi sang qu'ils avaient jadis reniés - lors de leur combat à travers un univers violent, peuplé de monstre mythologiques, de métamorphoses maléfiques et d'effroyables dangers. Cet exil sera l'occasion pour cet esclave rejeté de se réveler leur arme la plus redoutable, et de devenir la figure héroïque qui donnera à cette troupe d'insoumis l'énergie de marquer à jamais l'éternité.

Rick Genest apparait dans la campagne promo mais ne reste que 5 secondes à l'écran.

On retrouve donc Keanu Reeves en perte de vitesse actuellement (seulement trois films depuis 2010), Hiroyuki Sanada (Le dernier Samurai, Wolverine, Helix...), Tadanobu Asano ( Zatoichi) et Rinko Kikuchi ( Babel, Pacific Rim)  dans un univers fantastico-médiéval au Japon. Bon, le postulat en soi n'est pas mauvais, mais il est vrai qu'un tel film peut déraper très vite (en tête, "Jack et le Haricot Magique").
Je ne sais pas pour vous mais il me fait penser aux Immortels de 300.

Kai est un demi-sang, né d'une mère humaine et d'un père démon (si j'ai bien compris). Celui lui permet de combattre les engeances démoniaques qui pullulent dans les forêts. Recueilli enfant par un seigneur, il grandit parmi eux mais est rejeté de leur société car il est une engeance démoniaque.
L'ambiance du film est, à mon sens, très réussie, malgré des faiblesses au niveau des CGI. Je ne peux pas garantir que le folklore japonais soit suivi à la lettre, mais la noblesse des 47 samouraïs errants m'a touché.
Le duo Reeves/Sanada fonctionne plutôt bien, et donne un aperçu des dettes d'honneur qu'on pouvait contracter à l'époque.

Comment ça pas de sexe dans ce film ?

Le côté fantastique du film ne déborde pas trop sur l'intrigue, et permet des scènes plutôt sympa (je pense principalement au combat final). La sorcière jouée par Rinko Kikuchi apporte un peu de sexiness, tout en restant dans les canons japonais du "non-dévoilement".

LEEEEEROOOOOYYYYY JENKIIIIIIIINNNNNS !

Sobre et discret, 47 Ronins est une version nippone de 300, troque l'exhubérante et chaleureuse testostérone pourr les coutumes extrêmement codifiées des Japonais. La subtilité remplace la brutalité, et nous offre un spectacle agréable à l'oeil. Vous ne trouverez rien qui révolutionne le genre, mais 47 Ronins se laisse regarder très facilement. On regrettera juste que Keanu Reeves souffre du même mal que Kirsten Steward, un sévère manque d'expression.

Fâché ou constipé, tel est la question.
Note: 15.5/20

47 Ronins est sorti le 3 avril 2014.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire