mardi 26 août 2014

Avis: The Strain saison 1, une série qui renouvelle le mythe du vampire de manière surprenante (série TV 2014)


Je me suis récemment mis à la série The Strain, qui a l'air de faire son petit bout de chemin tranquillement. Teasée il y a un moment par Guillermo del Torro, on espérait une série fantasy de qualité. Qu'en est-il vraiment, à vous de le découvrir dans la suite de l'article.



  • Le synopsis: 

Lorsqu'un avion se pose sur le tarmac de l'aéroport JFK à New York sans donner signes de vie, il est clair pour les Américains qu'ils ont à faire à une attaque terroriste. Dépechant le docteur Ephraïm Goodweather, spécialiste en épidémiologie, sur place afin de découvrir ce qu'il s'est passé. Ce qu'il découvre surpasse largement le simple virus, car il semblerait qu'un monstre très ancien prépare un massacre à l'échelle planétaire. Un vieux survivant des camps de concentration semble très au courant de cette épidémie, et très vite Eph et quelques autres deviennent le seul espoir de l'Humanité face à ce qui ressemble fort à ...des vampires.
Des vampires, certes, mais des vampires dégueulasses.

  • Qui on découvre/retrouve:

Peu de têtes connues au casting, si ce n'est des personnages secondaires.

 En tête d'affiche, Corey Stoll (Homeland, House of Cards...), David Bradley (Game of Thrones, mais surtout connu pour son rôle de Rusard dans Harry Potter), Richard Sammel qui reprend encore un rôle de méchant Allemand (à prononcer comme dans Snatch), et où encore Sean Astin, le Sam Sagace du Seigneur des Anneaux. 
Rien de très spectaculaire donc, mais je préfère limite découvrir entièrement un casting, et le voir évoluer au travers des épisodes, que d'avoir des monstres du cinéma et ne m'attendre à rien.
Ce jeune ese decrait avoir un rôle de plus en plus important dans l'intrigue.

  • En gros l'histoire, c'est quoi ?

Bon je vais pas vous spoiler, mais dans l'avion qui atterit, il n'y a pas que des gentils humains. Et la chose qui est dedans s'arrange pour contaminer l'avion entier (300 personnes en gros) avec un virus qui transforme peu à peu la personne en vampire bizarre. Rien à voir avec Twilight, ou encore True Blood (qui vient d'achever sa septième et dernière saison). Non là ce sont plus des créatures telles qu'on en trouve dans Le Labyrinthe de Pan, ou Mimic. Des trucs qui mettent du sang partout, qui bavent, et surtout qui tuent et transforment leurs victimes. 4 survivants sont gardés en observations, puis relâchés dans la nature. On observe leur façon de réagir différemment aux changements qu'apporte le virus, que ça soit avec résignation, ou horreur.
Les mesures de précautions s'avéront vite inutiles face à un virus qui s'adapte un peu trop vite...


Il est intéressant de voir une façon de procéder très "scientifique" face à un mal qui va bien au-delà de la simple compréhension humaine. Inclure du mystique et du surnaturel dans un monde moderne bien ancré dans ses convictions et sa foi dans la technologie est vraiment pas tiré des hannetons, et c'est sûrement ça qui m'a plu de prime abord.
Une histoire sans méchant Nazi n'est pas une vraie histoire. Encore moins si c'est Richard Sammel qui joue le Nazi.


Les personnages aussi ont (bon pas tous non plus hein) leur propre personnalité, et s'imposent dans l'histoire. Ephraïm souffre de troubles psychologiques le poussant à vouloir tout contrôler. Alors quand l'infection lui pète dans les mains, le voilà face à un cas de figure qu'il n'a jamais prévu dans sa petite vie bien rangée. Il faudra qu'il trouve une alternative à sa façon de penser classique. 

Eph ( Corey Stoll) perd le contrôle et devra faire face à l'inconcevable : la science n'est pas la réponse à tout.

C'est là qu'intervient Abraham Setrakian, le "Juif", survivant d'un camp d'extermination. Lui n'a que faire de la technologie, vu que les années 40 n'offraient ni smartphones, ni procédures de confinement de virus. Il connait les contes de sa grand-mère sur les Strigoï, ces fameuses créatures de la nuit qui craignent l'argent et la décapitation. Plus terre-à-terre que ses camarades de la nouvelle génération il n'hésitera pas à se laver les mains, mais il est aussi plus pessimiste, et on le voit à sa façon abrupte de traiter les contaminés.
Je ne pensais pas qu'un homme de 71 ans pouvait être aussi badass (Mais David Bradley réussit fort bien).

De très bonnes impressions pour les sept premiers épisodes de la série donc, qui consistent en plein d'histoires assemblées en patchwork, pour tisser une toile globale sur la pandémie qui pourrait bien raser l'espèce humaine de la Terre.
Sam Sagace n'est plus le stupide Hobbit joufflu de la trilogie SdA.


Note: 15/20


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