mardi 22 juillet 2014

Critique/Avis: Transformers Age of Extinction

Transformers, et Michael Bay. Deux mots synonymes de blockbuster de l'été.
C'est une recette qui a porté ses fruits, apportant du bon et du mauvais à ce genre très particulier en soi.

De quoi avons-nous besoin ? De téstostérone, de grosses explosions, de belles carrosseries (robotiques et humaines) et d'un scénar' vaguement compréhensible par les masses.



Pour le synopsis, ça donne ça:

Quatre ans après les événements mouvementés de "Transformers: Dark of the Moon", un groupe de puissants scientifiques cherche à repousser, via des Transformers, les limites de la technologie.

Au même moment, un père de famille Texan, Cade Yeager, découvre un vieux camion, qui n'est autre qu'Optimus Prime. Cette découverte va lui attirer les foudres d'un certain Savoy, dont le but est d'éliminer les Transformers. Pendant ce temps, le combat entre Autobots et Décepticons refait surface....

Au casting, et ça j'en suis très content, on retrouve Mark Wahlberg (qui refait doucement surface après une petite période à vide), Stanley Tucci (très à la mode de l'avoir en scientifique un peu fantasque), Nicola Peltz (la bombe du film, qu'on retrouve dans Bates Motel)....et c'est à peu près tout en têtes connues.


Fini donc l'imbécile Sam Witkiki et ses visions, finies le glaçon Fox et la surgonflée des lèvres Huntington-Whiteley, place à des personnages plus ancrés dans un monde qui peine à se remettre de l'attaque de Chicago. Les humains ont désormais conscience de la présence Alien, et peuvent dénoncer toute activité suspecte au gouvernement. Le gouvernement, représenté principalement par l'agent de la CIA Harold Attinger, en fait d'ailleurs bien à sa tête. Pas sûr que le président des USA soit au courant de la purge lancée contre TOUT Transformers, malgré un traité avec les Autobots.

Pas de bol pour Cade Yeager, qui en voulant revendre les pièces du camion qu'il a acheté, se retrouve en plein dans la tourmente, à faire face à un étrange Transformers, ainsi qu'aux hommes du gouvernement. S'embarque avec lui sa fille Tessa et son petit ami totalement inutile Shane (jamais vu un perso secondaire aussi peu important), dans une aventure qui les baladera du Texas à Chicago, en passant par la Chine.


Qu'est-ce que le film vaut, c'est ça la question. Soyons clairs, ce n'est pas un mindfuck à la Inception, ça n'a jamais été voulu (et ne pourra jamais l'être). Mais c'est un divertissement très très sympa, pourvu que vous aimiez le lens flare, les explosions et les voitures. Car Transformers, c'est avant tout du grand spectacle, ça pète de partout, les Transformers changent de forme, se battent et gagnent à la fin. Une nouveauté cependant, le film est beaucoup plus sombre, vu que les Transformers sont chassés, ils sont aux abois, plus prompts à réagir violemment, et surtout à vivre. Optimus Prime n'est plus le même, a perdu de son aura, en proie à des questions concernant les humains qu'il protégeait, et maintenant qui veulent le tuer.

On peut résumer 45 minutes du film par cette photo.

Mais entre toutes ces étapes, des moments tristes, voire dramatiques, des moments heureux, du suspens et surtout.... de l'epicness. La fin du film est montée comme un escalier : on ne pense pas pouvoir monter plus haut dans cette débauche de tout, et pourtant on arrive à être (un peu) surpris. Ca fait l'affaire, et on passe un très bon moment avec le cerveau sur OFF.
Transformers: Age of Extinction ne révolutionnera pas le genre, mais officie parfaitement, malgré quelques faiblesses qu'on lui pardonne.

Note: 15/20






Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire