jeudi 28 novembre 2013

Critique: Horribilis (2006)






Au rayon des films d'horreur plutôt fun, on trouve beaucoup de perles telles que Le jour du diable, Tucker and Dale versus Evil, Jack Brooks: Tueur de monstres... Mais avez-vous déjà entendu parler d'Horribilis ?
Laissez-moi vous éclairer !


Derrière ce nom peu ...attrayant se cache une comédie horrifique plus que correcte, et avec des acteurs plutôt sympas. Voyez vous-même Nathan "Firefly" Fillion, Elisabeth "Hunger Games" Banks ou Michael "Walking Dead" Rooker...
Il y a toujours un tocard trop curieux pour son propre bien.

"Grant est l'un des citoyens les plus fortunés de la paisible bourgade de Wheesly, mais l'argent ne parvient pas à compenser l'indifférence totale de sa jeune et belle épouse Starla, qu'il aime d'un amour sans retour. 

Au cours d'une virée dans les bois, Grant et sa consolatrice d'un soir, Brenda, découvrent une masse gélatineuse, à proximité d'un météore fraîchement écrasé. Soudain un puissant tentacule jaillit, inoculant à Grant un germe mortel. Starla constate bientôt chez son mari les symptômes d'une insidieuse et troublande métamorphose, dont la petite ville fera très vite les frais."
"Il se passe quoi dans ce film en fait ?"

On assiste donc à la transformation lente de Grant, qui devient peu à peu un organisme alien qui se reproduit de manière peu... habituelle. Les habitants de Wheesly font dès lors face à des évènements rocambolesques et en général plutôt sanglants. L'alien enfante des limaces rouges qui s'introduisent dans la bouche des pauvres rednecks du coin, et les contrôlent. Les quelques survivants se retrouvent donc coincés entre les bois qui entourent la ville, les champs et les zombies qui veulent  les apporter à Grant pour qu'il les fécondent.

"Ta crême contre le psioriasis ne fonctionne plus mon chéri"

Au niveau du jeu d'acteur, c'est typique d'une série B. Pas de grands éclats, les acteurs font leur job et s'en tirent vraiment pas mal. Nathan Fillion joue un flic un poil bêbête, Elizabeth Banks la parfaite petite femme américaine qui restera au chevet de son mari jusqu'à la mort...Du stéréotype qui fonctionne bien.Mention à Michael Rooker dans le rôle d'un squid-like alien plutôt dérangeant (malgré le fait que dès le premier tiers du film ses crocs l'empêchent de parler). On découvre l'Amérique profonde face à une invasion alien, et c'est très  cocasse.
Une chose de sûre, Grant en sortira transformé.

Du gore en pagaille, mais jamais dégueulasse au point d'en ressortir son petit-dej'. Cest un des points forts de ce film. La tripaille est généreusement éparpillée, ça suinte, ça gicle, ça coule et on obtient un petit film bien coolos, avec ce qu'il faut de scénario, mais pas plus, pour passer un moment cool.
Rednecks et gibier mort, une grande histoire d'amour. Surtout quand il est humain.

Note: 15/20

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